Le courtier Empruntis a publié une récente étude montrant que le contexte a rarement été aussi favorable aux acheteurs dans le domaine de l’immobilier, qu’actuellement.
Malgré ce contexte favorable, il semble que ce secteur demeurera encore bloqué pendant plusieurs mois.
Qu’est ce qui rend ce contexte si favorable ?
En dépit de la crise actuelle que traverse notre économie, le pouvoir d’achat des français pour l’immobilier a progressé fortement au cours de l’année 2012.
Le baromètre publié par le courtier Empruntis quantifie l’impact de la baisse des prix de l’immobilier (même s’il est relativement faible), et la baisse forte des taux des crédits immobiliers.
Compte tenu de ces deux facteurs, il apparaît que le pouvoir d’achat immobilier a augmenté à revenu constant, dans une tranche comprise entre 8 et 14% en 2012. Cela donne grosso modo l’équivalent d’un gain pouvant aller jusqu’à 8 m² (soit une pièce en plus).
La baisse simultanée de ces deux facteurs, qui sont constitutifs du coût d’achat d’un bien immobilier, est très rare. Généralement, lorsqu’un facteur diminue, l’autre augmente.
Malgré cette tendance, force est de constater que le nombre de transactions a reculé dans la plupart des villes étudiées.
Selon l’étude précitée, en période de crise, les acheteurs et les vendeurs recherchent une certaine forme de stabilité, avant de passer à l’acte. Par conséquent, le nombre de transactions demeure relativement peu élevé.
De plus le changement de gouvernement, et les nouvelles mesures fiscales décidées, ont créé un sentiment d’incertitude chez bon nombre d’acquéreurs potentiels.
Bien entendu, d’autres facteurs entrent en ligne de compte. Notamment les critères d’octroi des crédits, particulièrement durs, ont écarté du marché de nombreux candidats à l’achat.
Selon Empruntis, la fluidité du marché ne devrait revenir que d’ici six à neuf mois (au mieux). Il faudrait toutefois que les conditions demeurent aussi favorables qu’actuellement.
L’avenir nous dira si le marché repartira d’ici la fin de l’année 2013.
