Aujourd’hui les prix dans l’immobilier ont atteint un seuil très bas, même si on ignore encore s’ils pourraient fléchir davantage.
Les professionnels du secteur estiment qu’il n’est pas exclu de voir un nouveau fléchissement dans les mois qui viennent, compte tenu du nombre important de biens à vendre.
Globablement, selon les statistiques nationales, le prix des logements a reculé d’environ 2% en France au cours de l’année 2014.
D’un point de vue local, on constate que certains biens valent aujourd’hui 20% moins chers qu’auparavant.
Les grands appartements familiaux à Paris se négocient aujourd’hui aux alentours de 8.000 euros par mètre carré. Cela résulte de l’offre très importante dans ce domaine.
On constate également que les maisons de 180 mètres carré à Nantes se vendent aux alentours de 460.000 euros. Il y a trois ou quatre ans, de tels biens seraient partis à 550.000 euros.
Les prix sont à la baisse, notamment compte tenu du fait que les acheteurs sont de mieux en mieux informés et font leurs comptes.
Les investisseurs qui avaient été tétanisés par la Loi Duflot sont en train de revenir. Pour rappel, cette loi a fait l’objet de substantiels aménagements ces derniers mois (loi Pinel).
D’ailleurs, la loi Pinel propose une réduction d’impôt pour les particuliers qui investissent dans un logement, dans l’optique de le louer. Ce dispositif est souple puisqu’il permet de louer à ses enfants ou à ses ascendants sur des périodes de 6, 9 ou 12 ans.
Outre les prix qui baissent, les taux de crédits sont à des niveaux tels qu’il est désormais possible d’emprunter à moins de 2% sur 15 ans.
Toutefois, les primo-accédants ont encore du mal à financer leurs acquisitions. Les banques sont en effet strictes lors de l’octroi des crédits immobiliers.