Sécuriser sa retraite grâce à l’immobilier ?


Au moment de la retraite, près de trois français sur quatre sont propriétaires de leur résidence principale. Des études d’opinion révèlent que l’immobilier est un placement financièrement adapté pour sa retraite. Explications dans cet article.

Aujourd’hui, les jeunes actifs éprouvent des difficultés pour acquérir un logement.

L’état consacre pourtant des dizaines de milliers d’euros au logement, afin de favoriser l’accès à la propriété. Toutefois, cet engagement de l’état a tendance à créer un effet négatif : l’augmentation des coûts de la construction d’un côté et la hausse des loyers de l’autre.

Un propriétaire d’une résidence principale bénéficie de plusieurs avantages, dont celui de ne plus avoir besoin de régler un loyer, ce qui est particulièrement appréciable une fois arrivé à la retraite. En effet, en arrivant à la retraite, les revenus ont tendance à baisser, il faut donc faire face efficacement à ses charges.

Si le propriétaire d’un bien immobilier le donne en location, il bénéficie d’une source de revenus supplémentaires non négligeable, d’autant que les loyers ont augmenté ces dernières années.

L’investissement locatif bénéficie par ailleurs d’avantages fiscaux, permettant ainsi l’acquisition d’un logement à moindre frais, et bénéficier ainsi d’une retraite paisible via la perception de loyers.

Si vous envisagez d’acquérir un logement pour le loyer, vous pourrez bénéficier du prêt à taux zéro. Ce prêt s’applique en cas d’acquisition de sa résidence principale. A noter qu’il est soumis à des conditions de ressources, et ne finance qu’une partie du logement.

Par ailleurs, il est possible d’avoir recours à un PEL (plan d’épargne logement) ou un CEL (compte d’épargne logement). Ces dispositifs permettent d’épargner pour bénéficier d’un prêt.

Le PEL est une épargne bloquée qui génère des intérêts. Il permet d’accéder à un prêt immobilier.

Le plan a une durée minimale de 4 ans. Tout retrait avant la fin de de délai peut entraîner la clôture du PEL.

Le montant ainsi que la durée du prêt varie en fonction des intérêts acquis par l’épargne. Le montant maximum est de 92.000 euros et sa durée est comprise entre 2 et 15 ans.

A noter que le CEL est différent du PEL en ce qu’il est un produit d’épargne disponible non bloqué. Par contre, le niveau des intérêts est réduit.

Le CEL doit toujours disposer d’un solde de 300 euros. Il est donc possible de faire des retraits dans cette limite.

Grâce à un CEL, il est possible d’obtenir une prime d’état, qui est plafonnée à la somme de 1.144 euros.

D’un point de vue fiscal, les intérêts du CEL sont exonérés d’impôt sur le revenu. Ils sont toutefois assujettis aux prélèvements sociaux (15,5%).

Le CEL permet de demander un prêt pour acquérir une résidence principale ou un terrain à construire.

Plan d'épargne logement