La location d’espaces vacants : un bon plan ?


Certains parisiens louent des espaces vacants d’une vingtaine de mètres carré à Paris pour à peine 200 euros par mois. Il est difficile de faire mieux au niveau du rapport qualité / prix. Explications dans cet article.

La location de bâtiments vacants par occupation temporaire consiste pour un propriétaire, dont les locaux ne sont pas occupés, de manière temporaire, de les louer, dans l’attente d’une vente ou d’y réaliser des travaux.

Ce type d’opération pouvant prendre plusieurs mois, des locataires peuvent bénéficier de ce type d’espace vacant à des prix imbattables (en moyenne 200 euros par mois, charges comprises, y compris dans la capitale !).

Un logement vacant peut engendrer à la fois des risques, mais également des coûts. Les propriétaires sont ainsi confrontés à des risques de squat ou de cambriolage, d’où l’intérêt de maintenir ces logements occupés.

La gestion d’espaces vacants est généralement facturée aux propriétaires entre 500 et 3.000 euros par mois. Des entreprises sont spécialisées dans ce secteur, et assurent des contrôles, ainsi que des visites de manière régulière.

Pour une chambre de 20 mètres carrés à la place Vendôme, un locataire d’espace vacant peut bénéficier d’un loyer jusqu’à 3,5 fois inférieur au montant moyen constaté sur le marché.

Toutefois, ce prix réduit s’explique par la précarité de ce type de logement.

En effet, dans la mesure où le propriétaire doit pouvoir récupérer son bien rapidement, le délai de préavis pour le propriétaire est généralement d’un mois seulement, et pour le résident de 15 jours.

La durée de la location est indéterminée, et s’étalonne généralement sur un an à un an et demi.

D’une manière générale, ce type de logement n’est pas adapté à tous les ménages. Il convient plutôt aux salariés en situation de mobilité géogragphique, aux freelances ou encore à des étudiants.

Il n’est pas exclu que le locataire se retrouve sans domicile à l’issue de la location, d’où son caractère précaire.

Une circulaire interdit d’ailleurs la location des espaces vacants aux familles.

Actuellement, cette solution reste clairement anecdotique en France. Il y aurait quelques centaines d’occupants de logements vacants.

A noter que rien qu’à Paris, le nombre de bureaux vacants représente tout de même 4 millions de mètres carrés.

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