Astuces pour acheter moins cher un logement


Dans le contexte actuel, qui se traduit par une baisse des prix, et une diminution du nombre de transactions immobiières, il apparaît que les acheteurs ont repris la main. Pour en profiter efficacement, il existe quelques astuces, mentionnées dans cet article.

Sur l’année qui vient de s’écouler, les prix ont reculé d’environ 1,4%, selon la chambre des notaires.

Certains experts du secteur estiment que les prix pourraient encore reculer en 2014, bien que de nombreux vendeurs n’acceptent pas l’idée du retournement du marché.

Ainsi, on constate qu’un certains nombre de vendeurs préférent conserver leur bien, plutôt que de le vendre à un prix plus bas. Ils espèrent des jours meilleurs dans les prochains mois.

Du côté des acheteurs, il existe aujourd’hui de réelles marges de négociation.

Pour réaliser des économies, il faut commencer par se renseigner sur les prix pratiqués dans le quartier. Il existe d’autres levers expliqués ci-après.

Tout d’abord, il convient de demander au vendeur certains documents pouvant révéler des défauts. Il y a le diagnostic technique, qui est obligatoire.

L’acheteur doit décortiquer le diagnostic de performance énergétique afin de déceler si des travaux seront nécessaires ou non.

L’acheteur doit par ailleurs consulter l’historique des assemblées générales, afin de voir les éventuels travaux envisagés, ainsi que les risques de nuisances. Ces documents permettent d’évaluer les éventuels coûts, et ce, en fonction du tantième de copropriété.

A noter que depuis le 1er mars 2014, les droits de mutation ont augmenté dans plusieurs départements de l’hexagone. Ils sont ainsi passé de 3,8% à 4,5%.

Il est possible de s’acquitter des frais d’agence séparément du reste, en en faisant clairement mention dans le compromis de vente. Cette dépense deviendra ainsi déductible du prix de vente. L’acheteur sera alors imposé sur la valeur nette du bien.

Cela représente environ 1.000 euros d’économies pour un bien d’une valeur de 300.000 euros.

A noter que les frais d’agence peuvent être négociés.

Cela étant, il convient de bien intégrer dans le budget immobilier le coût des éventuels travaux. A cet égard, les éléments importants sont la plomberie, l’électricité, la salle de bains, ou encore la cuisine. Il faudra évaluer au préalable ces dépenses, et négocier une remise sur le prix de vente.

S’agissant du mobilier, il est possible de le sortir de la base imposable. Les frais de notaire ne s’appliquent que sur le bien immobilier, et non sur le mobilier qu’aurait laissé sur place l’ancien propriétaire.

Pour ce faire, il convient de faire une mention séparée des meubles meublants dans le compromis de vente. Généralement il ne faut pas faire une exclusion supérieure à 3 à 5% du prix, pour éviter des difficultés avec l’administration fiscale.

Pour terminer, renseignez-vous sur les raisons de la vente. Il faut en discuter avec le propriétaire ou l’agence immobilière. En effet, la marge de négociation peut être importante, selon les motifs de la vente (par exemple, une vente suite à un divorce ou une succession).

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