En mai 2015, le niveau du taux des crédits immobiliers permettait à un couple ayant des revenus de 4.500 euros net par mois, d’acquérir un logement de 95 m² sur une base de 3.000 € / m².
Aujourd’hui, la baisse des taux est telle que la surface ne serait plus de 95 m² mais de 100 m², dans le même cas de figure.
Certains investisseurs préfèrent malgré tout acheter comptant leur logement, plutôt que de souscrire un emprunt immobilier.
Or, emprunter devient rentable, par l’effet de levier du crédit.
Compte tenu du niveau des taux aujourd’hui, il est possible d’emprunter à 1 ou 2% pour faire un investissement locatif, sachant que le bien loué peut rapporter entre 3 et 6%.
Le recours à l’emprunt permet d’ailleurs de sécuriser l’opération immobilière.
En cas de décès de l’emprunter, c’est l’établissement financier qui prendra en charge le paiement des mensualités restant dues, par l’effet de l’assurance.
Ce faisant, les héritiers pourront récupérer un logement entièrement payé.
D’ailleurs, si l’investisseur avait placé ses fonds disponibles, et décidé d’emprunter pour acquérir le logement, les héritiers percevront en plus la somme ainsi placée.
D’un point de vue fiscal, un emprunt présente des atouts.
En effet, un achat à crédit d’un logement destiné à la location va permettre de minorer l’impact des loyers sur le montant de l’impôt dû. A cet égard, l’administration fiscale permet de déduire des loyers perçus les intérêts de l’emprunt souscrit pour acquérir le logement.
Ainsi, un emprunt peut avoir un impact positif non négligeable sur le montant de l’impôt sur le revenu.