De nombreux logements parisiens sont dédiés à la location de tourisme. C’est le constat qui ressort de l’utilisation du site Airbnb.
La mairie tente de lutter contre cette évolution, notamment pour faire face aux abus en la matière, puisque des propriétaires utilisent Airbnb de manière quasi-industrielle.
L’auteur du site Dansmonlabo.com a récupéré un échantillon de 2.000 annonces de logements diffusés sur le site Airbnb à Paris. L’étude qui en ressort montre des distorsions entre d’un côté, les tarifs pratiqués sur ce site d’annonces, et de l’autre celui des prix à l’achat et à la location dans la capitale.
L’enquête a été réalisée sur la base d’appartements dans leur ensemble (pas sur une simple chambre par exemple).
L’arrondissement où les loyers sont les plus chers, en matière de location saisonnière, serait le 8ème arrondisement.
Or, si on se base sur les prix locatifs classiques, cet arrondissement devrait être au huitième rang (30,9 € le mètre carré à la location, et 9.620 € le mètre carré à la vente).
La seconde place du podium revient au 6ème arrondissement, sachant qu’il occupe le quatrième rang sur la base des prix locatifs classiques.
On trouve ensuite le 7ème arrondissement, qui est pourtant en sixième place dans le classement des prix locatifs des locations pérennes.
L’arrondissement qui propose le plus d’offres en ce moment est le 3ème arrondissement. On trouve ainsi environ 3 offres de locations par hectare dans cet arrondissement.
Les offres de locations de tourisme les plus rares se trouvent dans le 14ème arrondissement (un peu moins de 0,3 offres par hectare).
A noter que la grande majorité des annonceurs du site Airbnb ne proposent qu’un seul bien à la location. Ce n’est donc pas une entreprise industrielle dans l’immense majorité des cas.
