En quoi consiste le viager immobilier ? Il s’agit d’acquérir un bien et d’en obtenir la pleine jouissance au moment du décès du vendeur.
Le prix se compose d’un bouquet (partie en capital) et d’une rente mensuelle qui sera versée au vendeur jusqu’à son décès.
Il existe deux types de viager : le viager occupé et le viager libre. Dans le premier cas, le vendeur habite le logement jusqu’à son décès, et dans le second cas, il vit dans un autre endroit.
Ce type de contrat repose sur un aléa, à savoir le décès du vendeur.
Le prix du bouquet va varier en fonction de l’espérance de vie supposée de ce dernier.
D’une manière générale, réaliser ce type d’investissement en présence d’un vendeur de moins de 70 ans est peu opportun.
La rente viagère doit être servie au vendeur jusqu’à son décès. Ainsi, l’investisseur devra payer la rente, quelque soit la durée de vie du vendeur.
A noter que même si l’investisseur décède avant le vendeur, les hériters demeurent tenus de régler la rente.
Bien entendu, il demeure possible de revendre le viager, surtout si le coût de la rente devient insupportable avec le temps.
Autre point important : la rente viagère est généralement indexée sur le coût de la vie. Ce point doit être pris en considération pour le calcul de la rentabilité financière de l’opération.
D’un point de vue fiscal, le vendeur est imposé à l’impôt sur le revenu sur le montant de la rente, avec un système d’abattement. Cet abattement varie en fonction de l’âge du vendeur à la date de la signature du contrat. Il est compris entre 50% si le rentier a entre 50 et 59 ans, jusqu’à 70% si le rentier a plus de 70 ans.
Pour conclure sur cette opération, particulièrement prisée des retraités en mal de revenus, il est recommandé de vous adresser à une agence spécialisée pour procéder à ce type d’investissement (Costes Viager, Viager EUrope, etc.), ou directement auprès de votre notaire.
